La Guerre Des Quatres Clans
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La Guerre Des Quatres Clans

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 Summer is gone.

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Sombre Désir.
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MessageSujet: Summer is gone.   Summer is gone. EmptySam 6 Nov - 16:22

Summer 78

Cœur de Sang laissait voguer calmement son regard sur les plantes alignées. Prise d'un sursaut maniaque, elle remit en place un ballot de feuilles qui dépassait. La guérisseuse soupira. Elle commençait à s'ennuyer gravement. Ses pattes dessinaient des formes abstraites sur le sol. Elle soupira à nouveau, et lança un coup d'œil à Feu Sauvage. Elle l'avait gardé en observation, depuis son attaque des rats. Au début, elle avait refusé de voir la gravité de la situation, juste parce que c'était son ennemi. Elle se maudissait de sa bêtise. Bien qu'elle n'apprécie pas beaucoup ce félin, elle n'aurait pas dû mettre sa vie en péril juste à cause de ses propres mœurs. Ses yeux se levèrent vers le plafond de sa tanière. Elle lança un nouveau regard en coin au blessé roux. Elle s'avança à petits pas de lui, puis détourna sa route. Elle se dirigea vers le tas de gibier, prit délicatement entre ses crocs deux proies, et revint dans sa tanière. Elle déposa un oiseau assez fourni auprès de Feu Sauvage. Enfin, assez fourni pour la saison. En temps d'abondance, on considérerait cette proie comme moyennement appétissante.

Cœur de sang attrapa quelques plantes, en machouina quelques - unes, et appliqua divers cataplasmes sur les blessures de Feu Sauvage. Elle s'était infectées au début, et le guerrier avait dû souffrir. La guérisseuse avait réussi à faire dégonfler les plaies, et à les désinfecter correctement. Par la suite, elles avaient pu correctement cicatriser. Pas une trace de tétanos ni de quelconque infection fâcheuse. Elle était satisfaite de la vitesse à laquelle Feu Sauvage récupérait. C'était un chat solide, et ses plaies avaient vite cicatrisé. Elle l'observa encore quelques instants, ses prunelles un peu vides de sens. Elle secoua la tête vivement. Elle se leva, la queue haute. Elle baissa légèrement la tête pour réveiller son patient. Ne prenant pas la peine de vérifier s'il était réveillé, elle commença à lui exposer ses projets.

« Je veux voir si tes plaies on bien cicatrisé et si elles vont résister. Je t'ai remis quelques bandages, en toute logique tout devrait bien se passer. Mais on est jamais trop sûrs. J'aimerais qu'on aille marcher jusqu'à la Praire, puis qu'on revienne au campement.»

Cœur de Sang avait tourné ça comme une proposition, mais elle ne laissait absolument pas le choix à Feu Sauvage; déjà elle se dirigeait vers la sortie. A cet instant, elle se rendit compte qu'elle n'avait pas mangé sa souris. Elle fit demi - tour et se pencha sur le rongeur. Elle le dévora vite - fait et sortit cette fois. Une fois à la lumière, elle s'arrêta, profitant de ces douces sources de chaleur qui s'abattaient sur elle, puis elle attendit Feu Sauvage. Elle leva les yeux vers le ciel. L'été était parti bien loin, emportant avec lui les dernières lueurs d'espoir de profusion des proies. L'hiver prenait place. L'hiver prenait place pas seulement sur terre, mais aussi dans le cœur de la guérisseuse.

[ Bouhouhou c'est minable n__n. ]
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MessageSujet: Re: Summer is gone.   Summer is gone. EmptySam 6 Nov - 17:28

Quand les rêves deviennent réalité...
Cantarella - Kaito

Le bonheur,
C'est comme une rose....
Elle s'ouvre un jour,
et ce referme un autre jour,
La rose s'epanouit
Quand la joie nous envahit
La rose se referme
Quand la tristesse nous renferme
Mais grace a ceux que j'aime
Je ne ressent aucune haine
    Feu Sauvage s'était à peine rendormit, avec ce texte mélodieux dans la tête, que ce dernier s'effaça aussi vite qu'il était venu. De nouveau, le cauchemar lui revint. Le corps de la guerrisseuse était étendu par terre. Il ne pouvait l'approcher, ses douleurs s'était faite trop intense. C'était comme s'ils s'étaient battus. Mais pourquoi ne bougeait-elle plus ? Qui les avait attaqués ? Une nouvelle blessure se fit sentir. Il n'avait était touché à cet endroit lors de l'embuscade des rats ! On les avait bel et bien attaqué. Les murmurres étaient revenus. L'échine du rouquin se hérissa. La peur lui prend le ventre. Un cri strident se fit entendre. Un corbeau le fixait depuis une branche d'arbre. Son regard méprisant, et fier le regardait intensement. Feu Sauvage avait l'impression de voir un rictus moqueur se dessiner sur le corbeau, oiseau detesté de tous les chats. Le charognards déploya ses grandes ailes et laissa échapper un nouveau cris. Le rouquin crut entendre une voix féline dans se cri, mais il préfera battre en retraire caché dans un bouquet de ronces.
    Une nouvelle douleur le ramena à la réalité. Coeur de Sang était toujours en vie , il sentait ses pattes sur ses blessures. l y avait, parmis cette tanière aux mille et une odeurs, un parfum qui le fit saliver. Depuis quand n'avait-il pas mangé ? Et cela faisait combien de temps qu'il dormait ? Affamé, il rapprocha mordit dans l'oiseau. Mais même s'il se rassasiait, son rêve le marquait toujours, et, tout en mangeant, il avait l'air ailleurs. Une ombre passa rapidement en face de lui et se dirigeait vers la sortie. Coeur de Sang en avait finit avec ses multiples cataplasmes, elle lui adressa la parole:

    « Je veux voir si tes plaies on bien cicatrisé et si elles vont résister. Je t'ai remis quelques bandages, en toute logique tout devrait bien se passer. Mais on est jamais trop sûrs. J'aimerais qu'on aille marcher jusqu'à la Praire, puis qu'on revienne au campement. »

    Entre de bouchées, Feu Sauvage acquiesça. Il partit une fois qu'il eut finit son oiseau. Il boitilla jusqu'à la sortie et chercha la guerrisseuse du regard. Elle s'était dirigeait vers le tas de gibier et avait avalé une souris en moins de deux. Le rouquin marcha jusqu'à l'entrée, la féline venait à peine de sortir, et le guerrier se glissa dans le passage à son tour. Il la vit lever le regard vers le ciel et méditait. Elle s'était arrêter dans un endroit éclairé par le solel. Bientôt, il n'y aurait plus de soleil. La couleur des arbres avaient changé, tous comme le camp... Feu Sauvage regarda une feuille tomber: Comme c'est beau, un papier qui vole, pareil à la feuille jouant avec le vent. Est-ce un message un tant soit peu frivole, adressé à une belle par quelque soupirant ? Lors, plaise au dieu que l'on nomme Eole de l'accompagner d'un souffle clément et que, parmi les fleurs, en une cabriole, il finisse ses jours tout doucement... Mais pas le temps de penser plus, Coeur de Sang risquerait de s'impatienter:

    « Je suis là, Coeur de Sang. »

    Il ne s'asseya pas, attendant l'ordre de la guerrisseuse.

    [Nul désolée TT"]


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MessageSujet: Re: Summer is gone.   Summer is gone. EmptySam 6 Nov - 23:46

It's not over, boy.

Cœur de Sang ferma brièvement les yeux. Elle se laissait bercer par le bruissement des feuilles tombantes, et par la vision de sa meilleure amie d'antan. Étoile d'Esprit. Elle avait perdu tout contact avec elle. D'ailleurs, elle le regrettait amèrement, et n'avait trouvé comme bon bouc - émissaire que l'innocent Feu Sauvage. Elle connaissait la raison de sa haine, mais ça lui restait en travers de la gorge. Elle préférait ne pas se l'avouer, se voiler la face. Un bref frémissement la traversa. Elle avait deviné derrière cette haine la jalousie. La jalousie de ne jamais pouvoir tomber amoureuse. Vous vous demandez certainement si Cœur de Sang a déjà eut un premier amour. Bien sûr. Il avait un joli nom. Il s'appelait Brûlure d'Acide. Dès que ses yeux couleur sang avaient croisé ces pupilles d'or, elle avait senti une vive envie d'aller lui parler. Elle avait obéit à cette pulsion. Elle se faisait petite et timide. Cela était rare. A l'époque, elle n'était encore que Nuage de Sang. Elle ne se rendait pas compte. Pas compte qu'elle pouvait tout détruire à cause de cette attirance.

Cœur de Sang cligna des yeux. Sortir de ces pensées. Elle le voulait. En es - tu sûre ? Non. Tu trouves un certain plaisir masochiste à replonger là - dedans. Cœur de Sang ne pu immédiatement sortir de ces pensées si secrètes. Sans qu'elle s'en rende compte, au fond de ses yeux s'alluma une flamme éteinte. Celle de la passion. Oh oui qu'elle aimait Brûlure d'Acide ! A l'époque, lui aussi était un apprenti, sous le nom de Nuage d'Acide. Né de parents d'origine inconnue, il semblait sans cesse cloîtré dans un monde qu'il se créait. Nuage de Sang n'avait pas pitié de lui. Elle était réellement amoureuse de cette âme meurtrie, de ce cœur brisé. Nuage d'Acide était un apprenti de son Clan, son mentor avait de grandes espérances en lui. Il disait qu'il était un élève remarquable, mais qu'il semblait sans cesse être ailleurs, comme s'il avait deux pattes dans leur monde, et deux pattes dans un autre. Nuage de Sang était la seule apprentie à souhaiter se rapprocher de lui. Il ne l'accueillit pas à bras ouverts, oh non loin de là ! Il commença par la repousser un long moment. Chaque fois, Nuage de Sang s'en voyait vexée et battait en retraite. Mais elle revenait plus tard, encore plus déterminée ! Nuage d'Acide finit par céder. Ils étaient très amis, mais Nuage de Sang désespérait de savoir si oui ou non ses sentiments étaient partagés. Si Nuage d'Acide ne demandait rien qu'une amitié, ou s'il accepterait plus. Nuage d'Acide adorait Nuage de Sang. Elle était ce qu'il n'aurait jamais pu imaginer. Il partageait les sentiments de son amie, mais n'osait lui avouer. Finalement, ce fut une amie de l'apprentie rousse qui se décida à briser la glace. L'instant d'après, Nuage d'Acide se collait à Nuage de Sang, qui n'y comprenait rien et était déboussolée. Son ami lui expliqua. L'apprentie se mit d'abord en colère, puis, trop heureuse qu'il sache enfin, elle profita.

Cœur de Sang avait profité longtemps de son cher et tendre. Jusqu'à ce qu'elle devienne la guérisseuse du Clan de la Rivière. Le jour de sa cérémonie, elle avait renié l'amour. Son amour. Elle en fut meurtrie longtemps, le cachant au public, essayant de se le cacher elle - même. Mais elle ne pu se voiler la face indéfiniment. Elle dû admettre. Elle était folle amoureuse de Brûlure d'Acide malgré ses engagements de guérisseuse. Elle ne pouvait s'empêcher de le voir parfois, à l'abri du regard des autres. Elle n'avait cessé ces rencontres, et son cher et tendre allait avoir sa visite surprise ce soir. Cœur de Sang fut alors violemment sortie de ces pensées si mielleuses par la voix de Feu Sauvage.

« Je suis là, Cœur de Sang. »

Celle - ci hocha la tête. Elle se leva, s'étendit. Elle avait le regard un peu humide. Elle tenta de cacher son visage à Feu Sauvage. Peut - être avait - il entrevu ce regard mélancolique et rempli de larmes. Elle n'avait pas envie qu'il le sache. Pas envie qu'il la perce à jour. Elle eut une dernière pensée pour Brûlure d'Acide, qui devait dormir paisiblement dans la tanière des guerriers. La guérisseuse indiqua la sortie du camp d'un mouvement ample de tête. Elle avait la gorge trop serrée pour parler. Ces pensées lui avaient fait mal. Très mal. Et ces pensées n'arrêteraient jamais de lui faire mal. Jamais. Elle marchait vite, demandant par des gestes de tête à son patient de tenter de maintenir l'allure. Quand le besoin s'en faisait ressentir, elle ralentissait pour attendre Feu Sauvage. Ils arrivèrent enfin à la Prairie qui était l'un des territoires du Clan de la Rivière. Cœur de Sang aimait ces terres vallonnées et agréables à la vue. En cette fin d'automne, le paysage était grandiose, affichant une grande palette de couleurs. Cœur de Sang avait le cœur lourd. Très lourd. Elle voulait parler. Pourquoi n'avait - elle pas ressenti ce besoin avant ? Peut - être parce que lui la comprendrait ... Elle sentait qu'elle n'avait rien à perdre. Lorsque Feu Sauvage arriva à sa hauteur, elle souffla quelques mots, assez bas mais assez haut pour qu'il l'entende.

« Tu sais Feu Sauvage ... Moi aussi j'ai connu l'amour. »

Elle leva des yeux flamboyants vers la Prairie, comme pour lui prouver qu'elle ne mentait pas. Elle se demandait toujours pourquoi elle lui disait ça. Peut - être parce qu'au fond d'elle, elle en avait besoin, finalement.
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MessageSujet: Re: Summer is gone.   Summer is gone. EmptyMar 9 Nov - 22:43

    Dois-je lui dire ?...
    Evanescence - Bring me to life

    Coeur de Sang se leva à l'approche de Feu Sauvage. Comme il l'avait préssentit, il n'avait pas besoin de s'assoir. Déjà, elle s'étirait pour partir. Le rouquin crut un instant qu'ellle lui cachait son visage, mais il oublie cette pensée. Elle ne lui cacherait rien, elle pourrait dire la vérité en face. De toute façon, il n'y a que la vérité qui blesse... pensa-t-il tout en abbaissant la tête. D'un coup, un flashback lui revint en un éclair. Le corps de la guerrisseuse étandu par terre. Un appel. Pas de réponse. Il ne peut pas bouger. Quelque chose l'en empêhce. Ce rêve semblait réel. Trop réel. Pourquoi ça lui arrivait à lui ? Et à personne d'autre ? Si c'était vrai, alors pourquoi Etoile d'Esprit n'a pas fait le même ? Il était vrai que depuis peu de temps, Coeur de Sang agissait differemment à son égard...

    La guerrisseuse avançait, sans s'en rendre compte, d'un pas rapide. Trop rapide pour Feu Sauvage. Il tentait de suivre la même allure, mais, boitillant et encore faible, le félin en avait du mal. Le chatte grise l'encourageait à mainte reprise d'un signe de tête. Sur le coup, il s'efforçait d'aller plus vite. Quand le rouquin était trop loin, elle s'arrêtait et, ne lui laissant pas le temps de se reposer, elle reprenait la marche. Un guerrier était fait pour survivre dans cette dangereuse faune et flore. Il avait été entrainé pour ça. Les blessures, elle se faisaient sur le coup, après, cela devait rester du passé. Ses plaies étaient refermés, mais il avait l'impression que ce n'était toujours pas du passé. Et une nouvelle impression était apparue, celle d'un rêve qui lui avait donné la conscience lourde. Il avait peur d'avoir un mort sur les bras. Dans son rêve, il n'y avait personne aux alentours, c'était peut-être lui qui l'avait tué ? Il n'avait pas regardé ses pattes, peut-être étaient-elles pleine de sang ? Il prefera ne plus y penser. Un rêve reste un rêve. Oui, il croyait au Clan des Etoiles. Devrait-il en parler à Coeur de Sang ? Non, elle le prendrait pour un fou ! Je promets que si un jour, elle me confit quelque chose, je le lui dirais... se dit-il.

    Ils étaient arrivés. Feu Sauvage fut frappé de la ressemblance qu'il y avait avec son rêve. Sauf que dans ce dernier, c'était la saison des feuilles nouvelles, et là, ils étaient presque à la saison des neiges. Mais l'endroit où Coeur de Sang s'installa lui rappelait de trop près le rêve. Il ne put admirer le paysage aussi bien qu'elle. Le regard paniqué, il chercha vainement à le cacher. Regardant aux alentours. A droite... Une verte prairie. A gauche alors ? Toujours pareil... Le chat roux était figé. Paralysé. Il ne pouvait plus bouger. Pourtant, ses muscles ne demandaient qu'à ce qu'il s'assoit auprès de Coeur de Sang. Seulement, les pattes du rouquin refusèrent de faire un pas. Tétanisé, il resta là pendant un instant. Puis il se décida enfin à avancer. Le regard allant et venant. Inquiet, il s'avança doucement vers la guerrisseuse. Les oreilles aux aguets. Il n'y avait qu'eux deux apparement. Seul le bruit du vent se faisait entendre. Ce silence fut brisé:

    « Tu sais Feu Sauvage ... Moi aussi j'ai connu l'amour. »

    Le concerné sursauta. Et merde... se dit-il. Il savait bien qu'elle n'allait pas tarder à se confier à lui dans pas très longtemps. Il devrait alors lui raconter son rêve, ou plutôt, son cauchemar. Mais pourquoi cette soudaine confidence ? Oh ! Il venait de se rappeler qu'elle était guerrisseuse, et qu'une guerrisseuse n'a pas le droit d'aimer. C'était contraire au règlement du guerrier. Il aurait pu être un gros salaud et lui dire: « Hé oh ! Après tout ce que tu m'as dit ? Après tout ce que tu m'as fait, tu crois que je vais t'aider ? Non mais tu rêve ? » Mais il ne voulut pas. Il n'arrivait pas à être méchant envers les autres. La première fois qu'il avait vu Coeur de Sang, il avait utilisé son pouvoir. Il était positif, ils pouvaient être amis. Mais seulement, il y a eut un problème. La guerrisseuse semblait le détester, pourtant, son regard n'avait pas changé. Ils le pouvaient toujours. Peut-être étais-ce le bon moment ? Peut-être.... Feu sauvage fut ramené à la réalité. Il s'assit et scruta à nouveau le paysage. Il finit par dire, sans quitter la prairie des yeux :

    « L'amour est un sentiment auquel on ne s'attend pas. Mais quand il se trouve en face de nous, il n'y a aucune issu. On ne peut pas l'esquiver. Le devoir de guerrisseur est de soigner les malades, mais d'aussi respecter les règles. J'admire les guerrisseurs. Et même si ça ne va pas entre nous, je t'admire aussi, Coeur de Sang. Il fit glisser son regard vers la féline et reprit. Mais je ne peux me mettre en colère parce qu'à un moment, ils n'ont pas respecté les règles. Ce n'était pas de leurs fautes... »

    Feu Sauvage eut une lueur de méancolie qui traversa son regard. Un courage que lui n'avait pas. Se rendant compte qu'il allait surement se faire remballer parce qu'il savait que Coeur de Sang connaissait les règles. Il continua :

    « Qu'est-il arrivé à cet amour ? »

    La question fatale. Il regarda une dernière fois la prairie et puis il fixa la guerrisseuse, attendant une réponse...


    [Rah ! Gomen ! C'est long, mais c'est nul ! TT' Mais t'inquiète, au fur et à mesure, je m'habituerais rapidement à cet Rp (: ]
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MessageSujet: Re: Summer is gone.   Summer is gone. EmptySam 4 Déc - 1:30

[ Attention Eru, retient qu'on ne dit jamais à Crêpe " Mon post est nul ", car Crêpe mord >w<. Mais si qu'il est bien é_è. Namého. ]

La guérisseuse rousse songeait, les yeux levés vers le ciel. Opaque. Des morceaux de tissu blanc s'étalaient dans le ciel. Nuages. Elle ne fit guère attention à Feu Sauvage lors de sa lourde déclaration. Pleine de sens, de sous - entendus, de danger. Oui, Cœur de Sang avait misé trop de confiance en ce blessé. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle lui avait confié ce secret, qui durait pourtant depuis des lustres. Et elle n'avait jamais eu beaucoup de mal à le porter ni à le cacher. Non, ce secret était presque léger pour la guérisseuse. Quelque chose proche du sourire se dessina sur ses lèvres. Un rictus heureux, dirons - nous. A mi - chemin entre l'air ironique et le sourire franc. Cœur de Sang n'avait jamais beaucoup sourit. Non, la guérisseuse n'avait jamais beaucoup eut l'occasion de sourire. Sauf quand elle était petite. En ces temps, elle connaissait les joies de l'insouciance sans se préoccuper de leur valeur. Sans se rendre compte que l'enfance serait la plus heureuse des périodes de sa vie. Naïve. Insouciante. Voilà ce qu'elle était autrefois.

Mais petite deviendra grande. A présent, Cœur de Sang est la guérisseuse du Clan de la Rivière. D'abord destinée au rôle de simple guerrière, elle fut propulsée à ce rang. au fond d'elle, elle sentait pourtant que là n'était pas sa place. Elle se sentait lasse, ennuyée par ce métier où elle voyait les têtes défilées, toutes figées par la douleur. Et elle voyait passer les malades, des relents de maladie persistait dans sa tanière. Oh bien sûr, au début c'était bien. Mais les temps changent. Si tel était réellement son destin, elle ne se serait jamais lassée de ces visages heureux, lorsqu'enfin le malade se remettait sur ses quatre pattes et profitait de sa vitalité retrouvée. Cœur de Sang n'était pas faite pour ça. On ne l'avait pas programmée pour cette fonction. Elle savait tout au fond d'elle qu'elle était destinée à la guerre, aux batailles, aux patrouilles... A la vie de guerrière. Mais elle savait qu'on avait besoin d'elle, elle savait qu'elle n'avait pas encore réussis à former Nuage Étoilé. Elle avait failli à sa tâche, et elle se retrouvait sans prétendant au poste si elle venait à disparaître. Un soupir discret s'échappa d'entre les babines de la guerrière. Le destin peut parfois être bien cruel.

La guérisseuse revint sur terre, à l'ordre du jour. Feu Sauvage venait d'être surpris à un point qu'elle n'avait pas imaginé. Il semblait plein d'appréhension. La femelle rousse se referma aussitôt. Elle savait qu'elle n'aurait jamais dû lui raconter ça. Tout son être lui criait de lui sauter à la gorge, de lui intimer de ne révéler à personne ce qu'elle venait de lui dire. Mais ses muscles ne lui obéissaient pas. Ah ! Ce travail de guérisseuse l'avait rendue trop tendre ! Autrefois, elle n'aurait pas hésité ni une ni deux. Et pourtant. Ce métier où la compassion est importante l'avait métamorphosée. La chenille barbare s'était transformée en papillon à peine sorti de son cocon, ses ailes encore inaptes au vol. Cœur de Sang sentit au fond d'elle une porte s'ouvrir. Elle se sentit plus légère. Plus libre. La gentillesse, c'était donc si agréable ? La compassion, c'était donc si doux ? Elle se surpris à apprécier cela. Elle se rembrunit. Non, elle n'était pas quelqu'un de gentil, compréhensif et tout le tralala. Elle était Cœur de Sang; la vilaine guérisseuse aux sarcasmes bien acérés. Au fond d'elle, la dame avait une peur bleue que Feu Sauvage, l'aimé d'Étoile d'Esprit, courre tout raconter à sa dulcinée. Mais elle savait Feu Sauvage compréhensif et plein de compassion. Autant de qualités qu'elle ne possédait pas. Seraient - ils complémentaires, lui et elle ? Elle ne savait pas. Elle ne s'en préoccupait pas.

Feu Sauvage finit par prendre la parole à son tour. Elle l'avait bien malmené, en l'amenant jusqu'ici. En bonne guérisseuse, elle jeta un vague regard à ses blessures. Elle étaient bien cicatrisées ; pas une ne s'était ré - ouverte. Mais cela l'importait peu, en réalité. Il regardait le paysage fixement lorsqu'il répondit à Cœur de Sang. Celle - ci fit de même. Elle n'aimait pas dévisager les gens, et encore moins les regarder dans les yeux. Les yeux sont les miroirs de l'âme, elle ne le savait que trop. Feu Sauvage entama un petit discours sur l'amour. Elle n'avait pas demandé des leçons de morale, ou de philosophie, pourtant elle prêta une oreille attentive au guerrier roux. Il appuyait sur le fait qu'on ne pouvait éviter ce sentiment. Cœur de Sang hocha vaguement la tête. Il dit qu'il admirait les guérisseurs. Cœur de Sang n'aurait pas été étonnée qu'il soit un pur petit hypocrite. Pourtant, ce n'était pas le genre du matou. Comme c'était étrange. Elle en venait à lui faire confiance, sur la simple base d'une confidence. Il compléta en disant qu'il l'admirait aussi. La guérisseuse fit mine de n'en avoir rien à foutre, mais cela la toucha tout de même un peu. Elle n'avait pas l'habitude des compliments. Feu Sauvage finit par vouloir la regarder. La femelle dévia légèrement son regard, tout en évitant avec grand soin les yeux du félin roux. Il finit en annonçant qu'il ne pouvait se mettre en colère parce qu'un guérisseur n'avait pas respecté les règles. Que ce n'était pas sa faute. Cœur de Sang n'était pas d'accord. On y peut toujours quelque chose. On peut soit succomber, soit se combattre. Elle, elle avait cédé, mais c'était étrange ; ça ne la dérangeait pas plus que ça.

Une lueur lointaine de mélancolie traversa le regard du félin. Cœur de Sang cligna légèrement des yeux, remettant ses idées en place. Feu Sauvage était un beau parleur, à n'en pas douter. D'autant plus qu'elle avait la certitude qu'il ne disait rien que ce qu'il pensait. La guérisseuse commençait à même éprouver de la sympathie pour cet ennemi qu'elle s'était créé. Ce souffre - douleur, son bouc - émissaire. Elle ne se rendit compte que maintenant de la haine stupide qu'elle avait ressentit pour lui. C'était juste pour se défouler. Pour laisser déferler sa rage sur un innocent. Elle cligna à nouveau des yeux. Comment avait - il fait pour la supporter ? Pour vouloir être dans son estime, malgré la méchanceté dont elle faisait preuve avec lui ? Ce chat n'avait rien de détestable. Elle était odieuse, oui. Et ce n'était que maintenant qu'elle le comprenait. Cependant, son esprit critique et noir voulu reprendre le dessus, plaidant qu'elle connaissait les règles, des justifications inutiles. Des paroles en l'air. Des arguments en vain. Mais Feu Sauvage prit la parole avant elle. Une question fatale tomba. Question qui devait bien apparaître à un moment ou à un autre.

« Qu'est-il arrivé à cet amour ? »

La matou roux jeta un ultime coup d'œil à ce paysage qui semblait tant lui tenir à cœur, puis il tourna le regard vers la guérisseuse rousse. Celle - ci l'observa avec étonnement. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il aborde le sujet aussi vite et d'une manière si directe. Elle avait toujours vu un Feu Sauvage subtil, toujours à tout prendre par les coins, alors qu'en fait, il savait parfaitement aller droit au but sans se montrer pour autant trop violent dans ses demandes. Cœur de Sang le regarda encore quelques instants. Non plus d'un air ahuri, mais c'est parce qu'elle réfléchissait mûrement à ce qu'elle allait pouvoir dire. Comme rien ne venait, elle laissa les mots s'échapper de sa bouche, sans préalable.

« Il a été étouffé par les règles. Des bribes de jolis mots, des moments volés. Voilà tout ce qu'il reste. Tout ce qu'il reste de cette si jolie relation. C'est triste à dire. »

La dame rousse soupira en fermant les yeux. Elle voyait si peu Brûlure d'Acide ... C'était comme si ils étaient de deux Clans opposés. Mais ils étaient du même. La seule barrière qui s'imposait était simplement sa fonction, interdisant toute relation amoureuse qui pourrait mettre en péril sa carrière voire même son Clan. Elle hocha la tête. Oui, c'était vraiment triste à dire. Dire que son amour mourrait, c'était terrible.
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MessageSujet: Re: Summer is gone.   Summer is gone. EmptyDim 5 Déc - 20:41



    Feu Sauvage sentit qu'à mainte reprise, Coeur de Sang tenta d'éviter le regard du félin. Ce dernier se contenta donc de regarder le paysage. Autour d'eux, tout était calme. Trop calme pour lui. Mais c'était une prairie. Cela devait être normal. Les blessures du guerrier roux ne s'étaient pas réouvertes. Il en fut ravie. Non pas qu'il ne voulait pas rester dans la tanière du guérisseur, mais plutôt parce que dans son rêve, ses plaies saignaient toujours. En repensant à cela, Feu voulut regarder la guerisseuse. Mais se retint. Elle n'avait pas l'air d'aimer cela. Il fit frémir ses oreilles. Cherchant un bruit. Ce silence était trop pesant. Le félin sentit ses poils de son échine se hérisser. Ses yeux verts allaient et venaient de droite à gauche. Il se surprit même à regarder derrière lui. Pourquoi stressait-il autant ? Il n'avait plus le choix. Il devait lui raconter son rêve. Mais le sujet de conversation n'était toujours pas terminé. Il attendit donc patiemment la réponse de Coeur de Sang:

    « Il a été étouffé par les règles. Des bribes de jolis mots, des moments volés. Voilà tout ce qu'il reste. Tout ce qu'il reste de cette si jolie relation. C'est triste à dire. »

    Là, Feu Sauvage ne put s'epêcher de fixer la guerisseuse. C'était peut-être de là d'où venait ce caractère ? Il avait entendu parler d'une guerrisseuse dans le Clan du Tonnerre. Il y a, certes, des lunes de cela. D'après ce qu'on lui avait raconté, elle s'appelait Croc Jaune. Et son caractère était déplaisant. Elle avait appartenu au Clan de l'Ombre, mais s'était enfui. Son caractère était, certes, désagréable, mais plus le temps passait, plus elle s'adoucissait avec certaines personnes. On disait que c'était une chatte sanguinaire qui détestaient les chatons, mais tout cela n'était que pure mensonge. Au contraire, elle avait sauvé des chatons. Le rapport avec Coeur de Sang ? Le caractère seulement. La première fois que le guerrier roux l'avait rencontré, c'était accidentellement. Elle se trouvait en présence d'Etoile d'Esprit, et, sans el vouloir, avait surpris un bout de leur connversation. Elle avait l'air de très bien s'entendre avec la meneuse. Elle avait l'air plus joyeuse. Mais depuis que Feu Sauvage avait aidé son chef, Coeur de Sang avait changé. Il avait remarqué qu'elle allait de moins en moins voir Esprit...

    Un soupir le ramena à la réalité. C'était la guérisseuse. Feu Sauvage aurait bien voulut l'aider, ou la réconforter, mais il savait d'avance qu'elle allait le rejeter, ou le remballer. Il préfera la regarder, seul ses yeux prouvaient qu'il était attristé de voir un membre de son Clan en difficulté. Il finit par ouvrir la bouche, se disant qu'il fallait briser ce silence :

    « Je suis désolé. Ma curiosité a prit le dessus. Je n'aurai pas dût te demander cela... »

    De nouveau, le silence. Feu Sauvage voulait profiter de ce moment pour tout lui dire. Il regarda une dernière fois autour de lui. Il eut l'impression de sentir une tout autre présence. Il secoua la tête et prit une profonde inspiration. Sans quitter d'un regard méfiant le paysage, il commença:

    « Ce paysage... Cet arbre... Toi... Tout ceci me rappelle un rêve. Ce rêve n'est qu'un cauchemar. Un cauchemar qui me poursuit chaque soir. Je n'en vois ni le début, ni la fin. Il y a un corps étendu. Il a l'air froid. C'est un félin, mais l'odeur est maintenant insupportable. Un mélange de mort et de peur. Un corbeau m'observe. Il a un regard remplit de sang, et un sourire moqueur. Il me fonce dessus en poussant un cri assourdissant. Un mélange d'hurlement de corbeau et de chat... Je ne saurais te dire plus car c'est toujours à ce moment où je me réveille. Je ne te raconte pas cela comme ça ! Car le corps de n'est autre que le tiens... »

    Il avait déballé tout cela comme ça. Sans se soucier qu'elle s'en ficherait pas mal. Il s'agita. Regardant autour de lui. Il se leva. Regarda derrière lui. Il pensait que, après lui avoir totu dit, il se serait sentit soulagé. Mais non. C'était pire. Dorénavant, il savait que cela allait arriver. Et il ferait de son possible pour ne pas que cela arrive. Lui qui, il y n'y a pas si longtemps, était calme et posé. Il n'avait pas l'habitude de s'énerver, mais là, c'était différent... Il feula dans le vide :

    « Est-ce que tu entends ? il marqua une pause pour la laisser écouter. Il n'y a rien. Pas un oiseau ! Quelque chose les as effrayé ! »

    Il le sentait. Son poil hérissé, il fit un tour sur lui même. Il devenait paranoïaque ? Il se retourna et se plaça auprès de Coeur de Sang. Ni trop près, ni trop loin.


    [Je fais entré mon Cauchemar au prochain post. Répond d'abord à celui-là (; Le plus court Rp que j'ai fait dans ce sujet .___.]
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MessageSujet: Re: Summer is gone.   Summer is gone. EmptyVen 7 Jan - 19:00

    Hey Jude, don't make it bad
    Take a sad song and make it better
    Remember to let her into your heart
    Then you can start to make it better

    Hey Jude, The Beatles.

Cœur de Sang sentit que Feu Sauvage la fixait elle se contenta de laisser son regard vagabonder. Elle se souvenait du temps où elle était guerrière, encore belliqueuse et pleine de respect pour Étoile d'Esprit. Elle avait l'impression que celle - ci l'avait laissée tomber. Rien que par l'amour qu'elle portait à Feu Sauvage, elle avait été éclipsée de son esprit. Mais Cœur de Sang se rendit compte alors que c'était là sa seule amie. Oui, Cœur de Sang avait toujours été très peu sociable, mais pas de là à la qualifier d'asociale, ou encore d'antisociale. Non, Cœur de Sang n'était tout simplement pas fan de la compagnie des autres. Elle soupira de nouveau. Elle se rendit compte de son immense solitude. A part Esprit, peu avaient été ceux qui avaient osé l'approcher, en dehors de ses patients. Elle était relativement silencieuse avec ceux - ci, mais pas désagréable. Mais il restait cette réputation de guerrière hargneuse qu'elle s'était forgée. Elle effrayait souvent les enfants, mais ne les détestait pas du tout. Elle repensa à cette fameuse Croc Jaune. Elle aurait bien aimé la rencontrer, ne serait - ce qu'en rêve. Mais visiblement, elle n'avait jamais eu cet honneur, et ne l'aurait peut - être jamais. C'était dommage, parce qu'elles se seraient sûrement bien entendues, vu comme on semblait les comparer, et comme elle se comparait elle - même à Croc Jaune. Mais soit. Passons.

Feu Sauvage sembla regretter sa question. Il était bien du genre à tout le temps avoir la trouille de vexer Cœur de Sang. Il fallait dire qu'elle n'avait pas vraiment été sympathique avec le guerrier, qui n'avait absolument rien demandé, à part peut - être son amitié. Mais amitié, que diable voulait dire ce mot, pour la guérisseuse ? Pas grand - chose. Ce n'était qu'un mot, comme beaucoup d'autres. Comme monstre, comme arbre, comme feuille. Un mot. Feu Sauvage ne devait voir en elle que la guérisseuse du Clan, brisée par le passé. Elle lui lança un vague regard. Ses yeux verts brillaient de tristesse sincère. Cœur de Sang avait toujours su qu'il était sincère, toujours franc. La guérisseuse était aussi toujours franche et sincère, mais faisait parfois des manières. Feu Sauvage, lui, pas. Il ne se privait pas de dire ce qu'il pensait. Cœur de Sang aurait peut - être dû l'admirer pour ça, mais elle ne ressentait pas la moindre admiration pour lui, parce qu'elle ne le voulait tout simplement pas. Il s'excusa de sa curiosité. Cœur de Sang poussa un nouveau soupir. Il s'excusait de tout, toujours ! Ce chat avait toujours besoin que tout le monde soit son ami, la guérisseuse n'avait pas eu grand peine à le deviner.

Le silence revint. Cœur de Sang n'y faisait pas réellement attention. Elle se rendit compte que Feu Sauvage paraissait un peu tendu. Il y avait au fond des yeux verts du félin un peu d'appréhension. C'était comme si il avait peur de quelque chose ... La guérisseuse lança un rapide regard circulaire. Elle ne vit rien d'anormal, rien de suspect. Tout était normal, tout se passait extrêmement bien dans le meilleur des mondes. Elle le vit encore lancer un regard alentours, et elle lui lança un regard courroucé. Allait - il enfin cesser son manège, et se décider à lui dire ce qui clochait ? Sans qu'elle eut prononcé le moindre souhait, Feu Sauvage lui annonça ce qui le préoccupait tant. Il cita plusieurs éléments qui lui rappelaient un rêve. Cœur de Sang l'observa, intriguée. Un rêve ? Non, un cauchemar. Il lui raconta son fameux cauchemar. La guérisseuse l'écouta. Tout cela semblait tout à fait normal, comme cauchemar ... La matérialisation de peurs. La dernière phrase la frappa tout de même un peu. Il lui dit que le corps étendu était le sien. Elle l'observa, ahurie. Son corps ? Elle, morte ? Il avait peur qu'elle meure ? Cœur de Sang avait l'irrésistible envie de se moquer de lui, mais se retint. Elle ne prenait pas Feu Sauvage au sérieux. Un simple guerrier ne pouvait pas avoir de tels rêves prémonitoires, encore moins si explicites, concis et précis.

Cœur de Sang semblait vraiment croire à ce rêve. Elle décida de ne pas le contredire, mais n'y croyait pas pour autant. Elle, mourir ? Et pour quelle raison ? Elle était guérisseuse, il n'y avait pas de raisons qu'on la tue. Feu Sauvage feula, et cracha quelques mots. Il lui fit remarquer l'anormal silence. Il disait que quelque chose les avait effrayés. Oui, peut - être un chat joueur, qui était venu un peu plus tôt qu'eux. Cela n'avait rien de bien étonnant. La guérisseuse haussa les épaules. Décidément, il n'y avait pas de quoi s'en faire ! C'était un simple cauchemar. Feu Sauvage était si convaincu ... Il avait le poil hérissé, et se plaça non loin de la guérisseuse. Celle - ci, excédée, finit par lui faire remarquer quelques petites choses.

« Feu Sauvage, enfin, c'est ridicule ! Comment un guerrier pourrait - il recevoir des rêves prémonitoires aussi précis et explicites ? C'est stupide enfin, ce n'était qu'un cauchemar Feu Sauvage, ne prend pas les rêves autant au sérieux ... Allons, assieds - toi et calme - toi un peu. »

Elle soupira. Comment avait - elle pu accorder sa confiance à un poltron pareil ? Il suffisait de quelques coïncidences et il s'arc - boutait comme si il était entouré par dix tigres ! Elle s'assit, tout à fait calme, espérant que Feu Sauvage en ferait autant, et arrêterait d'être aussi paranoïaque.
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MessageSujet: Re: Summer is gone.   Summer is gone. EmptySam 8 Jan - 14:37

Crois-moi...
La paranoïa du félin devait énerver la guérisseuse. Bien qu'il pensait qu'elle se retenait de lui sauter dessus en lui hurlant d'arrêter, elle resta pourtant calmement assise. Lorsqu'il lui expliqua son cauchemar, elle semblait ne pas croire à une prémonition. Lui aussi... Au début. Avant de voir où Coeur de Sang l'avait amené. Une vaste prairie. L'arbre. Pourquoi son affreux rêve devait-il devenir réel ? Mais elle semblait totalement s'en foutre. Pourquoi ? Il avouait que c'était pareil pour lui, mais avant que tous les jours ne se terminent qu'avec ce cauchemar. Avant qu'elle ne l'embarque ici. Avant qu'il ne parle sans colère avec elle.
Son regard allait et venait. De droite, à gauche. Scrutant derrière chaque arbres, et chaque buissons quelque chose de nouveau. Mais faire tout cela en même temps donnait à Feu Sauvage, l'impression de tourner en bourrique. Sa queue fouettait violement l'air. Ses griffes sortis labourraient la terre. Son pelage avait triplé de volume. Ses oreilles aux aguets. Ses yeux se déplaçaient dans tous les sens. Un atroce mal de tête lui vint. Il était en train de protéger une guérisseuse qui ne l'aimait pas du tout. Pour la première fois, le guerrier semblait être devenu froid :

« Feu Sauvage, enfin, c'est ridicule ! Comment un guerrier pourrait - il recevoir des rêves prémonitoires aussi précis et explicites ? C'est stupide enfin, ce n'était qu'un cauchemar Feu Sauvage, ne prend pas les rêves autant au sérieux ... Allons, assieds - toi et calme - toi un peu. »

Elle soupira. Feu Sauvage, lui, se retourna et eclata :


« Stupide ? Ridicule ? Avec tous les dangers que cachent cette forêt meurtrière je doute que ce rêve soit qu'un cauchemar. Me calmer ? M'assoir ? Hors de question ! Ne compte pas sur moi. N'attend pas que je m'excuse comme la plus part du temps. Ce n'est vraiment pas le moment de... »

Jamais quelqu'un ne l'avait vu aussi en colère. Decidement, il devait baisser dans lestime de la guérisseuse. Déjà qu'auprès d'elle il n'en avait pas beaucoup. Le poil hérissé, le dos rond, les crocs dévoilés, les griffes sortis. Le regard froid et noir, les oreilles plaquées sur sa tête. C'était la première fois qu'il pouvait paraitre effayant. mais quelque chose le coupa dans ses paroles. Un éclair noir l'envoya valser plus loin. Il roula. Loin. Et finit par se cogner aux racines d'un arbre à l'extact opposé de Coeur de Sang. Un feulement aigu se fit entendre. Et Feu Sauvage revint à la charge.


.

[ Cauchemar Sanguinolent ]

    Ses veines commençaient à la brûler. Il avait soif. Cette ombre que personne ne pouvait voir. Seulement en levant la tête. Elle se déplace silencieusement. Avec une agilité surprenante. D'arbre en arbre, il saute. Il va de branche en branche. Assez haut. En évitant de toucher, ou de faire tomber des feuilles. L'hiver était sa saison préferée. Il n'aimait pas particulièrement la neige, mais cette saison l'attirait à cause de ce qu'elle causait chaque année. Maladies, manque de nourritures, affaiblissement des troupes. Cauchemar sourit. Rien que d'y penser cela le ravit. Voir des semblables s'entre tuer pour une bouchée de souris que lui, profitant du combat, s'empresserait de voler. C'était la peste noire ce chat. Il n'aimait pas être dérangé. Et par dessus tout, il ne mangeait pas la même nourriture que ces autres chats. Le rongeur qu'il aurait volé sera juste pour le plaisir de les voir mourir de faim. Oui. Pour lui. Seul le sang de l'animal l'aurait nourrit. Le sang ne le rendait ni puissant, ni plus fort. Il lui donnait juste la force de se battre normalement. Comme un félin normal. Mais le sang de ses semblables, lui, était différent. Déjà difficile à approcher. Et, dans cette forêt, il pouvait couler en abondance. Avec toutes ces guerres. Stupides boules de poil, se dit-il. Il rit. Leur sang le rendait plus puissant, mais pas au point de devenir un sur-chat. Il pouvait aussi lui permettre de se transformer en un oiseau. Petit, il avait eut le choix. Détestant par dessus tout son frère, il avait choisit celui du cauchemar de son frère. Un charognard. L'un des ennemis des chats. Souvent signe de problème. Présent lorsque lamort est proche. Le corbeau. Volatile aux plumes noirs. Splendide.

    Cauchemar Sanguinolent sautait de branche en branche, à la recherche d'une nourriture bien particulière. Une envie lui brulait la gorge et les veines. Oui. Du sang. Il était en léger manque et avait l'impression que ses veines allaient éclater. Comme si elles se compressaient. Perché à la cimed'un arbre, il s'arrêta. Essoufflée par tant de trajet. Il fit une pause et regarda autour de lui. Plus loin, il n'y avait plus beaucoup d'arbres. Mais seulement une vaste prairie. Jolie et remplit de mélodies. Le seul arbre à proximité avait, en quelque sorte, disparut sous la tonne d'oiseaux qui s'étaient posés dessus. Tenté, et assomé par la faim, le félin bondit sur la branche la plus proche et fonça dans le tas. Effrayés, ils s'envolèrent, surpris, ils ne savaient plus où aller, ils s'entre choquèrent, crièrent, piallièrent. L'un d'eux ne fit pas l'on feu. Sous les plumes, que laissaient les oiseaux, l'un d'eux se survit pas. Cauchemar Sanguinolent lui coupa le souffle en un coup de crocs dans le cou. Et il aspira. Lesang chaud du volatille coula dans sa gorge. Cela lui fit un bien des plus fous. Il finit par soupirer et se coucha sur l'arbre, roulé en boule, personne ne pouvait le voir. Il se laissa emporté dans le monde des rêves...

    Des bruits de feuilles le réveillèrent. Des feuilles ? En pleine saison des neiges ? Impossible, affirma-t-il. Doucement, mais surement, il risqua un oeil. Deux félins pénétrèrent dans la prairie. En les voyant arriver, un grand sourire se dessina sur les lèvres du félin noir. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas gouté au sang félin... Il les laissa faire. Il fit son choix. La seule question était de savoir lequel des deux avait un bon gout ? Le chat roux était assez amoché, il avait dut perdre du sang au cours d'une bataille, et vu les morsures, c'était contre des rats. Ne sachant pas s'il était empoisonné, il préfera se tourner vers la femelle qui, elle, dégageait une odeur envoutante qui faillit le faire tomber de son arbre. D'après cequ'il savait sur les Clans, la rouquine était une guérisseuse. Il s'en doutait rien qu'à la bonne odeur. C'était décidé, c'est elle qu'il allait gouter. Tiens, tiens... On dirait que cela ne va pas trop entre les deux... Laissons-les faire. Ce sera une sorte d'adieux que lui fera le guerrier. conclua-t-il.

    « Ce paysage... Cet arbre... Toi... Tout ceci me rappelle un rêve. Ce rêve n'est qu'un cauchemar. Un cauchemar qui me poursuit chaque soir. Je n'en vois ni le début, ni la fin. Il y a un corps étendu. Il a l'air froid. C'est un félin, mais l'odeur est maintenant insupportable. Un mélange de mort et de peur. Un corbeau m'observe. Il a un regard remplit de sang, et un sourire moqueur. Il me fonce dessus en poussant un cri assourdissant. Un mélange d'hurlement de corbeau et de chat... Je ne saurais te dire plus car c'est toujours à ce moment où je me réveille. Je ne te raconte pas cela comme ça ! Car le corps de n'est autre que le tiens...
    - Feu Sauvage, enfin, c'est ridicule ! Comment un guerrier pourrait - il recevoir des rêves prémonitoires aussi précis et explicites ? C'est stupide enfin, ce n'était qu'un cauchemar Feu Sauvage, ne prend pas les rêves autant au sérieux ... Allons, assieds - toi et calme - toi un peu.
    - Stupide ? Ridicule ? Avec tous les dangers que cachent cette forêt meurtrière je doute que ce rêve soit qu'un cauchemar. Me calmer ? M'assoir ? Hors de question ! Ne compte pas sur moi. N'attend pas que je m'excuse comme la plus part du temps. Ce n'est vraiment pas le moment de...
    »


    Cauchemar Sanguinolent ne croyait pas du tout à son rêve. Il ne croyait pasau Clan des Etoiles. Il ne croyait même plus aux Clans. Il ne croyait que cequ'il voyait. Et là, ce qu'il voyait, c'était juste un chat stupide qui croit à un rêve ridicule pouvant, pourtant, paraitre assez réel. Mais il n'eut le temps de finir que le solitaire au pelage de corbeau passa à l'attaque. Sautant de sa branche pour atterir sur le rouquin, il l'envoya valser quelques mètres plus loin. Il se tourna vers la guérisseuse, et, avec un sourire sadique, se présenta :

    « Oh, suis-je bête. J'ai oublié de me présenter. Cauchemar Sanguinolent, solitaire froid au coeur de pierre. Pour vous servir, dit-il en faisant une petite courbette ironique en guise de salut. »

    Il se releva et attendit une réaction. Le silence regnait.


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MessageSujet: Re: Summer is gone.   Summer is gone. EmptyVen 11 Fév - 1:28

Master of Puppets ~ Metallica.

Feu Sauvage lui répliqua des mots violents avec une agressivité qui avait été menée à cette extrême uniquement pas l'angoisse. La peur était conductrice, elle nous faisait faire des gestes qu'on n'avait jamais en temps normal. La peur donnait des ailes, mais parfois bloquait aussi tout. Comme un poison si fulgurant qu'il coupait le souffle. Cœur de Sang se contenta de l'écouter, interdite. Il parlait de dangers. Bien sûr, évidemment qu'il y avait des dangers dans la forêt. Ils étaient des chats sauvages, pas des chats accrochés à la laisse de leurs Bipèdes. Si ils voulaient d'une vie libre de tout choix et de toute oppression humaine, ils devaient accepter l'éventualité de mourir, de courir de gros risques, d'avoir faim, d'avoir soif. Il y avait tant d'inconvénients pour si peu d'avantages ... Mais ces avantages paraissaient suffisamment alléchants pour que tant de chats soient toujours chats sauvages sans jamais envier les chats domestiques. Il rejeta la proposition calme et sereine de la guérisseuse, qui fronça les sourcils, contrariée par cet éclat de colère. Il avait perdu tout contrôle sur lui - même. Avait - elle fait une erreur dans son diagnostic ? Feu Sauvage aurait - il encore besoin de repos, contrairement à ce qu'elle avait cru ? Il était peut - être devenu paranoïaque, suite à une chute qui aurait percuté son crâne et éparpillé ses idées ... Elle écarta cette thèse. Le guerrier n'était pas devenu sénile. Mais il disait des choses si absurdes ... Elle ne parvenait pas à le croire, malgré toute la conviction qu'il y mettait. Il refusa immédiatement de lui accorder des excuses. Ce qui ne fit que faire gonfler la colère de la dame. Il commençait à pousser sa patience à bout ! Il entama une énième phrase, mais il la coupa instantanément.

Feu Sauvage observait les alentours, toujours aussi tendu que tout à l'heure, même peut - être plus. Il était en position de combat, prêt à se défendre ou à attaquer. Le regard assassin, il aurait presque fait peur. Mais la guérisseuse se contentait de l'observer, cherchant une explication à sa soudaine perte de raison. Quelque chose sortit soudain de nulle part, et envoya bouler le guerrier roux. Le coup avait été violent, volontaire. Elle perçu un feulement, et seulement ensuite apparu une fourrure à la couleur du plumage des corneilles. Noire comme la nuit. Noire comme la mort. Ses yeux n'illustraient qu'une chose : son désir du sang. Sa folie sadique se percevait même dans son attitude totalement démente. Ce chat, dès qu'elle capta sa présence, ne lui paru pas félin. Juste un démon sortit des enfers pour commettre son méfait, puis pour disparaître comme la brume qui se lève. Un idiot qui n'obéissait qu'à une chose : ses intérêts personnels et le chaos. Le chat se tourna dans un geste, et il daigna prêter attention à la dame rousse. Il se présenta. Sans ce sourire sadique et son attaque brutale, il lui aurait apparu sympathique. Sauf qu'il était dément, sadique et cruel par - dessus le marché. Elle aurait voulu oublier son nom, mais les mots s'étaient inscrits dans sa tête. Cauchemar Sanguinolent. Un nom qui n'invitait pas à la causette. Il se décrivit comme un solitaire froid au cœur de pierre.

Cœur de Sang se contenta de faire un signe de négation de la tête. Quel être infâme qu'il soit, qu'il se décrive comme il veuille, il restait une part de bienveillance en lui. Une part enfouie, une part qui demeurait de son enfance. Le pire des meurtriers avait un jour été gentil et appréciable. Le gentil garçon était ensuite devenu méchant, et avait oublié son passé. La guérisseuse eut un sourire mélancolique. Elle en savait quelque chose. Il lui adressa une grotesque courbette. Elle ne lui adressa qu'un coup d'œil. Un silence parfait suivit ses paroles. Elle le détailla. Puissamment bâti. L'air déterminé de l'assassin sûr de lui. Elle n'était plus toute jeune, mais se débrouillait encore au combat. Elle avait été une guerrière redoutée, lorsqu'elle n'était pas encore guérisseuse. Mais elle doutait qu'elle puisse se mesurer à un félin aussi agile, précis et plein d'assurance que lui. Elle ne laissa rien paraître de son angoisse. Lui montrer qu'elle avait peur de lui ne ferait qu'augmenter son assurance, et sa victoire serait alors assurée. Elle soupira simplement.

« C'est impoli d'interrompre quelqu'un qui parle. Sachez, jeune mâle, que vous ne me tuerez pas sans effort, que d'assassiner une guérisseuse est assez mal vu par mes petits copains des Clans, que je suis avec un ami et que même si je parais assez vieille, je suis encore dans la fleur de l'âge. Je m'appelle Cœur de Sang. Et mon cher ami, celui que vous venez de balancer à l'autre bout de la clairière, c'est Feu Sauvage. N'ayez pas peur, Maître Corbeau. Je suis prête. »

Une lueur ironique s'alluma au fond de son regard qu'elle croyait éteint pour toujours. Elle savait qu'elle jouait sa vie. Elle en avait parfaite conscience. Mais elle ne regretta pas une seule de ses paroles. Elle était comme ça, et ironiser la situation lui plaisait bien. Si la guérisseuse devait mourir aujourd'hui, au moins partirait - elle en ayant recouvré toute sa personnalité. Elle espérait juste que Feu Sauvage l'aide un peu, ce chat avait vraiment l'air de savoir ce qu'il faisait, en les attaquant ...
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MessageSujet: Re: Summer is gone.   Summer is gone. EmptyVen 11 Fév - 17:36


« La mort est...
Certainement proche... »


[ Cauchemar Sanguinolent ]


    Il faisait encore clair. Mais la nuit n'allait pas tarder à tomber. Déjà le ciel commençait à changer ses couleurs. Du bleu, il vira au violet, du jaune orangé, les nuages virèrent aux pourpres. Cette couleur... Elle faisait parti de la même famille que le rouge. Le rouge lui rappelait le sang. Ce liquide chaud qui coule dans ses veines. Cette boisson légèrement visqueuse mais au goût incomparable. Délicieux. Cauchemar baissa ses yeux vers le cou de la féline et se lécha les babines. En temps normal, il n'aurait jamais fait cela en plein jour. Et devant un autre chat. Mais là, il était vraiment en manque. Ses veines lui brûlaient le corps. Il lui en fallait. Il se retenait tant bien que mal à lui sauter dessus, ses longs crocs d'ivoires dévoilés. Comme il le savait, ça ne saurait tarder. Un grand sourire remplit de sadisme s'afficha sur son visage. La rouquine, quant à elle, se contenta d'hocher négativement la tête. Serais-ce enfin un adversaire à sa taille ? Tous les autres fuyaient quand il le voyait. Mais grâce à eux, il avait de puissantes longues pattes qui le permettaient de courir plus vite.

    La féline eut un sourire mélancolique et elle le dévisagea. Cauchemar la laissa faire. Eux, ils vivaient en Clan, et se battaient ensemble. Lui, non. Il avait appris en Clan, et le reste de sa vie seul. En étant solitaire, on apprend beaucoup de choses. Et l'on devenait plus robuste. Le chat sombre n'avait pas peur de dire qu'il était puissant, il n’était pas vantard mais faisait tout pour être détestable. Il savait que s'il s'attaquait à une guérisseuse, le Clan lui en voudrait à mort. Oui, il savait aussi beaucoup de chose sur les Clans. Il les observait en silence, perché sur une branche. Régulièrement, il buvait du sang de l'un d'entre eux. Celui-ci restait toujours en vie. Mais là, c'était différent, cela faisait maintenant trop longtemps qu'il n'en avait pas bu. Il devait rattraper les jours perdus... Il devait boire tout ce que la féline avait en elle. Du moins, une grande partie. Si grande qu'elle ne survivra surement pas. Quelque chose, qui bougea un peu plus loin, attira la regard du solitaire : C'était l'autre félin qui accompagnait la guérisseuse. D'après ce qu'il savait, ces deux là ne s'entendaient pas trop. Il pourrait utiliser le rouquin et porter les accusation sur lui. Qui croirait un blessé partit seul avec la soigneuse, reviendrait avec elle, morte, et il dirait quoi ? Un solitaire l'a tué ? Pfff... Ses blessures s'étaient juste réouvertes tandis que l'autre était morte ? Non... Cauchemar sourit à nouveau. Il aimait foutre la merde autour de lui. Il pouvait être gentil avec ses amis, c'est-à-dire, ceux qui méritaient de l'être. Mais personne n'avait été à la hauteur. Tout le monde fuyait à son approche. Mais ceci avait un bon avantage. Cela le sculptait assez bien. C'était grâce à cela qu'il avait d'aussi muscles solides. Tandis que le silence régnait, une voix vint à le briser :

    « C'est impoli d'interrompre quelqu'un qui parle. Sachez, jeune mâle, que vous ne me tuerez pas sans effort, que d'assassiner une guérisseuse est assez mal vu par mes petits copains des Clans, que je suis avec un ami et que même si je parais assez vieille, je suis encore dans la fleur de l'âge. Je m'appelle Cœur de Sang. Et mon cher ami, celui que vous venez de balancer à l'autre bout de la clairière, c'est Feu Sauvage. N'ayez pas peur, Maître Corbeau. Je suis prête. »

    Ses oreilles frémirent au son des paroles de la féline. Maître Corbeau l'avait-elle appelé ? Cela sonnait si bien avec ce qu'il était. Il laissa de nouveau échapper un ronron amusé. Peut-être que dans une autre vie, ces deux là auraient pu s'entendre. Il n'y a qu'à voir leurs caractères respectifs. Elle n'avait pas froid aux yeux pour se frotter à plus fort que soit. Et lui, il n'avait pas peur de la réaction du Clan lorsqu'il découvrira la mort de leur guérisseuse. Mais en attendant le moment venu, il allait s'amuser :

    « Vous ne manquez pas de cran. Vous êtes très différentes de mes autres victimes, dit-il presque en murmurant se léchant les babines. Alors comme cela vous êtes guérisseuse ? L'odeur des plantes coulent dans vos veines. Mmh... Agréablement appétissant. Dommage que vous soyez aussi têtue, si vous parvenez à rester en vie après ce que je vais vous infliger, je serai bien tenté de faire votre connaissance. Même si cela vous déplairait. Malheureusement pour vous, je pense que vous ne survivrai pas, rajouta-t-il avec un grand sourire et un regard soulignant sa faim. »

    Il n'avait pas oublié l'autre rouquin, blessé, qui était resté à l'autre bout de la clairière. Une feulement retentit. Tiens ? Le revoilà, se dit Cauchemar. Aveuglé par la colère, le guerrier ne voyait pas autour de lui, mais visait la solitaire. Ce dernier se défendit avec un calme olympien, mais gardait son sadisme sur ses lèvres. Feu Sauvage tenta donc de lui foncer dans le flanc. Mais Cauchemar Sanguinolent l’évita agilement en prenant bien soin de lui donner une coup de griffe au visage. Ce coup fit perdre équilibre au guerrier.


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« La patrie...
C'est le sang des autres.»




[ Feu Sauvage ]


    Un liquide chaud coula sur son pelage. Ses blessures s'étaient ré-ouvertes. Mais pas le temps de s'attarder sur cela. Quelque chose l'avait violemment projeté jusqu'ici. Ce quelque chose était puissant, si puissant, que Feu Sauvage en avait eut le souffle coupé. Se relevant tant bien que mal, il attendit un peu avant que sa vision ne se restabilise. Entre temps, il sortit ses griffes. Une colère aveugle monta en lui. Et maintenant, elle le croyait ? Il feula, et cracha. Gonflant son pelage au maximum. Il paraissait être un autre. Un solitaire avec la peau sur les os, mourrant de faim, prêt à tuer pour vivre. Un filet de bave coula de sa bouche. Sa fourrure rousse brilla sous le soleil, tel des flammes dansantent dans l'enfers. Sans le vouloir, il utilisa son pouvoir. Il ne servait pourtant à rien, sauf à intimider l'ennemi. Mais bon, celui-ci avait l'air de taille. Des boules de feu apparaissèrent dans l'oeil du rouquin. Il tenta d'oublier ses plaies saignantes pour partir à l'assaut.

    Tout cela se passa très vite. Il se releva, secoua la tête et courut vers le solitaire. Il cilla au début, mais se reprit bien vite. Aveuglé par une rage intense, il ne se rendait pas compte de ce qu'il faisait. Il était en train de foncer vers l'ennemi, tête baissé. Quand il se rendit compte de la stupidité de son acte, il était trop tard. Il n'avait pas de plan et fonçait bêtement vers le flanc du dénommé " Cauchemar Sanguinolent ". Son nom faisait froid dans le dos. Mais ce n'était pas une raison pour baisser les bras. Et même si la guérisseuse n'était ni plus toute jeune, ni sa meilleure amie, il allait l'aider. Un souffle chaud se fit sentir dans le cou du guerrier. Le félin sombre venait d'esquiver son attaque ! Et, d'un coup de patte, il lui griffa le visage. Ceci fit perdre équilibre et déconcentra le rouquin. Il zig-zaga puis se retourna et feula à nouveau avant de s'interposer entre le solitaire et Coeur de Sang :

    « Tu ne l'as touchera pas tant que je serai en vie, dit-il, le regard noir. »

    Il fit le gros dos, et d'un signe de la queue, que l'ennemi ne vit surement pas, demanda à la guérisseuse de s'éloigner ou de se battre à ses côtés.
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